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NOS STAGIAIRES VOUS PARLENT DE LEUR EXPÉRIENCE DU PROBA

Nos stagiaires vous parlent de leur expérience du proba

Même si la formule du proba change en 2015, il est toujours intéressant de voir comment les candidats vivent ce moment particulier qu’est l’examen probatoire pour devenir accompagnateur en montagne !
Découvrez les résumés de Matthieu et d’Antoine sur leurs blogs respectifs :
Matthieu (morceaux choisis) :
« Le point de rendez-vous est fixé à 9h pour tous au col de Couradabat.
Là aussi ce sera des départs par vagues de 5 candidats toutes les 20/30 minutes.
Mon départ est fixé à 12h.
La course d’orientation n’était pas mon fort il y a deux mois. Après deux stages avec Maxime et Mathieu (stage-orientation.fr) où rigueur et méthode sont le mettre mot et un dernier probatoire de CO blanc avec Valérie (Ker’n Rando), je pense être bien préparé.
Mon tour arrive, la carte m’est remise. Mon temps maxi pour trouver ces 5 balises dans l’ordre est fixé à 2h26.
Le temps de définir mon premier poste, d’orienter ma carte, de choisir mon point d’attaque et mon itinéraire et je m’élance dans un rentrant, le long d’un ruisseau à travers les fougères et dans la boue. Après 200 à 300m de descente, je longe la haie d’arbres où lorsque la forêt va apparaître devrait se trouver ma première balise. Et d’une !! La seconde se trouve dans une clairière que je décide de rejoindre là aussi en m’appuyant sur le relief. Après avoir passé barbelés, trouvé cette source qui me sert de premier point d’appui et avoir navigué dans la fougère, je longe la lisière de forêt pour atterrir dans cette clairière où je trouve ma seconde balise. Les 3 autres balises sont sur des sommets. Je remonte 150 mètres dans la forêt et arrive sur une piste forestière. La progression se fait assez facilement car les sentiers et chemins représentés sur la carte sont en majorité présents. Je trouve sans difficultés mes 3 dernières balises et fonce vers l’arrivée.
Le chrono s’arrête, 1h25 et je remets le doigts électronique qui en plus des poinçons doit permettre de vérifier que les balises ont été trouvées dans l’ordre et qu’elles sont bonnes. C’est tout bon. Je ne peux retenir ce petit sourire de satisfaction, car cet épreuve validée c’est le césam pour accéder à l’entretien qui viendra clore cet examen.
A 18h30, on nous annonce les jurys et nos horaires de passage pour le lendemain. Mon entretien se déroulera avec le jury n°1 à 9h30. »

Antoine (morceaux choisis) :
« La préparation
Je ne me fait pas de soucis pour la marche, vu mon rythme et ma pratique de la randonnée; souvent plusieurs jours consécutifs avec un sac d’une quinzaine de kilos et l’appareil photo, le tout en doublant les étapes. Pas trop de doutes sur le terrain varié non plus, je suis un grimpeur à la base, enfin, y’a longtemps, et un spéléo, donc crapahuter dans les caillasses avec un gros sac ça devrait être à ma portée. En revanche un mois avant les épreuves je me fais un peu de soucis pour l’épreuve de CO, la plus sélective qui élimine entre 50 et 60% des candidats (toutes les autres épreuves tournent autour de 10%); je n’ai jamais fait de CO et deux ans plus tôt je ne savais pas lire une carte IGN (depuis je m’étais un peu amélioré, même si en juillet je ne savais pas ce qu’était un azimut^^). Pour palier ces lacunes je participe à un stage de perfectionnement à l’orientation avec une boite locale Stage-Orientation, le stage est proposé par de jeunes AMM, champions de Course d’Orientation. Week end à Chamrousse, les bases sont rapidement posées; ce n’est pas forcement compliqué (c’est même assez simple) mais ça demande une grande rigueur dans la lecture de carte, ainsi que dans la navigation à la boussole et à l’altimètre. Après une journée d’exercices pratiques, nous avons une journée dédiée à un examen de CO « blanc », je trouve mes 5 balises mais j’explose le temps donné… Je m’entraine tout seul une semaine en chartreuse, puis direction la Corse pour un nouveau proba blanc organisé par Corsica Natura à Bocognano, cette fois le rythme est bon, je suis dans les temps mais… une balise fausse (= t’es viré, pas de rattrapage possible!). Comme le lieu global de l’épreuve à été donné avant, je passe une grosse journée aux alentours de Vizzavona pour « dézonner » le secteur.
Je me dis alors que maintenant que j’ai fait les erreurs aux examens blancs, je devrai pas en faire le jour J. »

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